Édito(s)
Pré-ambule
revue . 2018-19 .
De là ou là, ou encore là
enquête sur des mondes
Les étincelés, cette saison 18-19, prendra pour point d’observation un ponton à partir duquel les enfants pourront s’aventurer sur divers chemins
les pieds sur terre, en l’air ou dans les galeries souterraines.
En effet, durant toute la saison, nous irons (le temps de trois n°) enquêter sur les mondes qui se dessinent, se vivent, se pensent, s’inventent ou s’affabulent
autant les pieds sur terre, que les pieds barbotant dans les abysses ou flottant avec les nuages.
°
Ainsi, dans un premier temps, nous vagabonderons à l’aide d’outils précieux (crayons, idées, sensations, images, ciseaux, gommes, appareil photo, rêveries, malices, …) au raz des choses, tout près d’elles, à leur niveau, au nôtre. Nous arpenterons divers rez-de-chaussée, puis glisserons sur la surface des reliefs (réels ou imaginaires), et resterons quoiqu’il en soit sur le dessus des choses, avec elle. Alors de pas en pas, nous rencontrerons probablement diverses manières de circuler, de faire surface ou de coller à la peau, mais aussi des êtres étonnants vivant là, depuis un certain temps.
Puis, dans un deuxième temps, nous irons regarder sous les traces laissées par nos chaussures, pour plonger tout en dessous d'elles. Là, toujours avec les mêmes outils, nous nous enfoncerons sans crainte dans les petits creux, sous les lits, dans les caves, ou à travers les racines, les galeries, les cavernes obscures ou encore dans les eaux très profondes ; à la recherche de mondes possibles comme improbables, afin de voir comment vivent celles et ceux qui nous (sup)portent depuis un bon bout de temps.
Enfin, dans un troisième temps, portés par une irrésistible envie de sortir la tête au grand jour, nous nous dégagerons des couches du dessous, en nous propulsant d’un coup tout au-dessus du dessus du dessous. Là, probablement accrochés aux cimes des arbres ou des hauts sommets, nous irons à la recherche du toit du monde, car de lui, paraît-il un autre monde s’ouvre bien au-dessus de lui. Nos oreilles et nos yeux seront alors tendus vers des cieux et des univers infinis,
pour y découvrir qui sait une part de nos rêves.
Après avoir traversé toutes ces strates, nous aurons ainsi probablement agité de drôles de questions - qu’est-ce qui fait exister le dessus, l’au-dessus comme l’au-dessous : est-ce que l’au-dessus peut exister sans dessous ? Et inversement est-ce que l’au-dessous peut exister sans quelque chose juste au-dessus de lui vienne le chatouiller ? Le dessus n'existerait-il pas uniquement de la rencontre de l’en-dessous avec l’au-dessus ?
Ou encore, existent-ils l’au-dessous du dessous, ou le dessus de l’au-dessus ?
De là ou là, ou encore là
enquête sur des mondes
Les étincelés, cette saison 18-19, prendra pour point d’observation un ponton à partir duquel les enfants pourront s’aventurer sur divers chemins
les pieds sur terre, en l’air ou dans les galeries souterraines.
En effet, durant toute la saison, nous irons (le temps de trois n°) enquêter sur les mondes qui se dessinent, se vivent, se pensent, s’inventent ou s’affabulent
autant les pieds sur terre, que les pieds barbotant dans les abysses ou flottant avec les nuages.
°
Ainsi, dans un premier temps, nous vagabonderons à l’aide d’outils précieux (crayons, idées, sensations, images, ciseaux, gommes, appareil photo, rêveries, malices, …) au raz des choses, tout près d’elles, à leur niveau, au nôtre. Nous arpenterons divers rez-de-chaussée, puis glisserons sur la surface des reliefs (réels ou imaginaires), et resterons quoiqu’il en soit sur le dessus des choses, avec elle. Alors de pas en pas, nous rencontrerons probablement diverses manières de circuler, de faire surface ou de coller à la peau, mais aussi des êtres étonnants vivant là, depuis un certain temps.
Puis, dans un deuxième temps, nous irons regarder sous les traces laissées par nos chaussures, pour plonger tout en dessous d'elles. Là, toujours avec les mêmes outils, nous nous enfoncerons sans crainte dans les petits creux, sous les lits, dans les caves, ou à travers les racines, les galeries, les cavernes obscures ou encore dans les eaux très profondes ; à la recherche de mondes possibles comme improbables, afin de voir comment vivent celles et ceux qui nous (sup)portent depuis un bon bout de temps.
Enfin, dans un troisième temps, portés par une irrésistible envie de sortir la tête au grand jour, nous nous dégagerons des couches du dessous, en nous propulsant d’un coup tout au-dessus du dessus du dessous. Là, probablement accrochés aux cimes des arbres ou des hauts sommets, nous irons à la recherche du toit du monde, car de lui, paraît-il un autre monde s’ouvre bien au-dessus de lui. Nos oreilles et nos yeux seront alors tendus vers des cieux et des univers infinis,
pour y découvrir qui sait une part de nos rêves.
Après avoir traversé toutes ces strates, nous aurons ainsi probablement agité de drôles de questions - qu’est-ce qui fait exister le dessus, l’au-dessus comme l’au-dessous : est-ce que l’au-dessus peut exister sans dessous ? Et inversement est-ce que l’au-dessous peut exister sans quelque chose juste au-dessus de lui vienne le chatouiller ? Le dessus n'existerait-il pas uniquement de la rencontre de l’en-dessous avec l’au-dessus ?
Ou encore, existent-ils l’au-dessous du dessous, ou le dessus de l’au-dessus ?
N°1 De là
ou
Du ras des choses comme des choses d'ici-bas
ou
Du ras des choses comme des choses d'ici-bas
N°2 De l'en bas
ou
Du dessous des choses comme des choses d'en bas
ou
Du dessous des choses comme des choses d'en bas
N°3 De là-haut
ou
De l'au-dessus des choses comme des choses d'en haut
ou
De l'au-dessus des choses comme des choses d'en haut
***
PASSÉ
Pré-ambule
saison 2017-18
De l'HOMME(s)enquête sur des modes de vie d'hommes
Les étincelés, cette saison 17-18, prendra son centre de gravité autour de l'HOMME(e), cet être vivant à la fois proche, et en même temps parfois bien lointain.
Ainsi, durant toute la saison, nous avons eu envie d'aller à sa rencontre, bien qu'il semblait se reposer tranquillement /quoique/ dans différents coins de son aventure.
Pour cela nous avons projeté de nous rendre au milieu de son enfance, dans une forêt parfois bien sauvage. Delà, en suivant les traces de ses premiers pas, nous avons imaginé nous approcher délicatement, tout près probablement, de celui qu'on dit être 'le premier homme'. Puis, sans vraiment arriver à voir son visage (mais pensant quand même à lui sourire), nous envisageons de lui tourner le dos pour voir au grand jour la profondeur lumineuse de son futur et débusquer par là même, son ombre brillante qui pourrait nous sauter aux yeux, et marcher à ses côtés sans crainte, comme invités à poursuivre notre route. Enfin, vaillants et magnifiques (malgré lui ou grâce lui), nous tenterons d'aller serrer la main à son héroïsme.
Dans cette aventure, nous irons armés de crayons, de feutres, d'encres, de peintures,
d'appareils photographiques, de costumes, de carnets, de mots, d'idées, d'humours,
mais surtout d'appétits imaginatifs acérés et vifs comme les insectes indomptables qui virevoltent au printemps.
N°1 De l'enfant sauvage
quand tout est possible
quand tout est possible
N°2 Du premier homme
ou de l'incertitude
ou de l'incertitude
N°3 De l'homme du futur
visible ou invisible
visible ou invisible
N°4 De l'homme du futur
malgré lui
malgré lui
***